Avec le développement du e-commerce, certaines contraintes (héritées du magasin physique) pesant sur les emballages se réduisent. C'est l'opportunité d'opter pour des emballages plus durables et plus recyclables pour ces ventes en ligne. Une conséquence positive du e-commerce pour la planète.
Au moment où les ventes explosent dans les drives et où de plus en plus de commerces de proximité se lancent dans les ventes en ligne et le click and collect pour survivre, je propose plusieurs pistes pour améliorer la présence des produits sur les sites (e-merchandising), améliorer le conseil et les services aux clients. Face aux investissements R&D d'Amazon et autres GAFAM, il faut faire preuve de créativité et de penser-client.
Une étude POPAI, qui regroupe des entreprises spécialisées dans le marketing en point de vente révèle que 76% des décisions d'achat se prennent directement dans le magasin. Quels enseignements pour les marques? Que faut-il en penser quand le trafic se déporte en drives?
Après avoir lancé le drive-in en France, McDonald's teste le drive à la française : passer sa commande sur un site ou une app et venir la récupérer dans son restaurant.
Halte au pessimisme de mon premier article sur le drive! Celui-ci est une opportunité pour un distributeur de positionner sa marque comme celle rendant le meilleur service et de développer les volumes. A condition de bien se servir du site de commandes. Pour cela, il y a à apprendre du côté d'Apple et d'Amazon.
Industriels et distributeurs semblent unanimes pour se réjouir du développement du drive. Pourtant, il me semble que l'on néglige de tirer toutes les conséquences possibles de sa croissance future. Pour moi, le drive signe la fin d'un modèle pour les marques et les distributeurs. Le marketing ne sera peut-être plus jamais comme avant.
